
Le récit de la Transfiguration nous rappelle que nous sommes des pèlerins sur cette terre avec tout ce que le pèlerinage suppose de détachement, d’enracinement, de crainte. Détachement de l’inutile, de l’image d’un bonheur statique, d’un univers sécurisant pour se laisser conduire par l’Esprit dont on ne sait ni d’où il vient ni où il va (Jn 3,8). Enracinement dans la relation à Dieu par la prière, qui permet de marcher et de voir s’ouvrir en nos cœurs de nouveaux chemins (extrait de prions)