
Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure. » Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l’accordera. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. » Dieu est celui qui ouvre la main sans cesse. Le disciple de Jésus garde la main ouverte, sans jamais la refermer ni sur rien ni sur personne. C’est ainsi que la joie de Jésus trouve écho en nous, en notre vie, qu’elle soit comblée ou douloureuse ! Nous contemplons l’abaissement de Jésus pour entrer dans son amour. Cet abaissement ira jusque dans les enfers : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Marie, sera là pour Jésus son enfant, elle sera « l’icône » du Père dans sa tendresse et sa fidélité pour le Fils bien-aimé : « Tu es mon enfant, tu es mon bien-aimé, en toi j’ai mis tout mon amour. » Cette parole nous donne de demeurer dans cet amour. Pierre disait à Jésus : « À qui irions-nous, Seigneur, Tu as les paroles de la vie éternelle. » Nous voyons la place qu’un véritable amour tient dans notre vie. Dans l’amour de Jésus, nous pourrons supporter toutes nos épreuves. C’est pourquoi Jean, qui a reçu Marie, insiste : « Demeurez dans mon amour. » Demeurer dans l’amour pour sortir de la violence du monde, recevoir l’Esprit Saint, le mystère de l’amour.