
.« Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »
L’allusion au déluge et l’évocation du voleur peut nous faire craindre la réalité du Royaume de Dieu. Nous vivons au rythme du monde, de notre pays, attentifs à nos frères qui ne croient pas en Dieu. Thérèse de Lisieux disait dans un moment illuminé de sa vie : « J’avais cru que la foi était si évidente pour tous ! » Mais l’épreuve va là transformer : « Je sais qu’il y a des gens qui ne croient pas. »
Jésus vient chaque jour dans l’humanité comme il est venu il y a deux mille ans. Il est caché dans les pauvres. Combien de peuples sont dans l’angoisse aujourd’hui. Combien de frères et de sœurs sont dans l’agonie, ils attendent le soir pour se réveiller ailleurs. C’est dans cette humanité que l’amour se donne, que nous préparons la venue de Jésus et son retour : « Viens, Seigneur Jésus ! Viens. » Il nous faut être attentif au présent, à tous les événements de notre quotidien. Jésus vient, il est là. Il est le chemin de ceux qui espèrent une humanité nouvelle. Notre marche vers Noël, c’est la marche vers l’humanité nouvelle symbolisée par l’Enfant Jésus, soyons prêts.