
Toi qui sais reconnaître l’aimable en chacun d’entre nous,
Toi qui sais voir la lumière au-delà de nos ombres
Parce que tu es aimable, parce que tu es lumière,
Permets-moi, au cours de ce carême,
De t’offrir le jeûne de tout jugement, de toute critique.
Permets-moi de t’offrir la privation,
L’abandon, le lâcher-prise des idées toutes faites
Et de cet incessant désir d’avoir raison.
Permets-moi, Seigneur, d’atteindre
Ce calme sommeil de la pensée
Où je puisse cheminer vers cette vacuité intérieure
Qui laisse en moi toute la place à ta Présence, à ton Silence.
Toi qui, même si notre cœur venait à nous condamner,
Ne nous condamne pas
Parce que tu es plus grand que notre cœur
Et connais toute chose…
Apprends-moi le jeûne des paroles
Qui ne sont pas de bienveillance et de douceur.
Alors, ma bouche sera prête à célébrer ta louange en toute occasion.
Paroisse de Chatou
tiré du site : Le calvaire de pontchateau